samedi 4 octobre 2014

ËTRE RECONNU, UN BESOIN

Le quatrième palier de la pyramide des besoins de Maslow a trait au besoin d'être reconnu. Il s'exprime lorsque les besoins relatifs à la vie matérielle, à la sécurité et à l'appartenance sont satisfaits. C'est donc un besoin supérieur. Occuper un emploi sur une base régulière permet, généralement, de satisfaire aux trois premiers niveaux de la pyramide d'ou le besoin de reconnaissance qui est une réalité spécifique aux entreprises.

Être reconnu, c'est d'abord être connu, ne pas être un anonyme au sein de l'organisation. Cela tient évidemment de l'appartenance (niveau de la pyramide précédent) mais c'est aussi être considéré et respecté. Un travailleur, quelque soit son niveau de formation, d'expérience ou d'expertise dispose d'un savoir spécifique propre à sa fonction et, à ce titre, la reconnaissance minimale est de le consulter  avant de prendre une décision relative aux opérations. Consulter est une étape de la collecte de données propre à une prise de décision. Cela n'implique pas que le résultat de la consultation doive primer, mais il doit faire partie de l'équation.

La reconnaissance vient des autres. Elle permet de consolider l'estime de soi et le sentiment d'efficacité personnelle. À défaut de cela, la personne doute. Les petits gestes des collègues sont tout aussi importants que ceux du supérieur immédiat ou de l'organisation. La forme diffère, mais toutes sont nécessaires. Si les gestes des collègues sont spontanés, ceux du patron réfléchis, ceux de l'organisation reposent sur des principes d'équité qui sont connus et acceptés.

La reconnaissance c'est aussi la valorisation de la compétence. Une organisation qui recrute systématiquement ses ressources à l'externe au lieu de permettre la promotion de son personnel a un problème de reconnaissance. Elle laisse entendre aux employés qu'ils sont incompétents ce qui génère des problèmes en lien avec l'appartenance ce qui représente une régression pour la personne concernée.

La reconnaissance peut provenir de l'extérieur. Lorsqu'elle est liée à la vie professionnelle, l'organisation a tout intérêt à renforcer cela. À défaut de le faire, il y a un doute qui s'installe dans l'esprit de la personne concernée.

La reconnaissance est proportionnelle aux réalisations. Un prix décerné par un groupe indépendant obtenu pour l'ensemble d'une carrière ou une production substantielle (une publication par exemple) devrait être traité différemment eu égard à l'engagement et au rayonnement qu'une réalisation soulignée à l'interne. La reconnaissance devrait alors être une célébration.

La reconnaissance est liée à l'exemplarité. L'objectif poursuivi en soulignant certains accomplissements est de mettre de l'avant, les actions et les comportements souhaités ou liés aux valeurs de l'organisation.

Il ne faut pas que la reconnaissance soit une obligation, mais un élément de la culture.

La question de la reconnaissance témoigne du lien entre les intelligences interpersonnelle et interpersonnelle. L'influence de l'une sur l'autre est évidente. Une personne reconnue dans son milieu sera plus motivée à agir et à s'investir.

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