samedi 19 novembre 2011

DUR DE S'ENTENDRE

Chaque jour, les unes des quotidiens de la planète font état des différends entre des personnes ou des groupes de personnes. Cela peut être deux voisins, un couple, des compagnons de travail, des politiciens voire des pays. Les divergences de vues s’expriment généralement en mots, parfois cela dégénère pour passer à un seuil de confrontation physique avec des résultats qui peuvent être néfastes.

Comment expliquer cela? En fait, il importe de se rappeler que chaque être humain est le fruit d’un développement biopsychologique qui fait en sorte que certaines intelligences sont plus présentes que d’autres. Ces intelligences ont un effet majeur au quotidien, car elles teintent le mode de pensée et de résolution de problèmes. Ainsi, un logico-mathématique aura de la difficulté à s’entendre avec un visuo-spatial ou un linguistique. Mais, il pourrait fort bien s’entendre avec un naturaliste. L’explication est simple, il réside dans le langage propre à chaque intelligence. Pendant que le premier quantifie, le second verbalise alors que le troisième image.  Tous auront recours aux mots, mais les mots et le mode d’expression ne seront pas les mêmes. 

Ajoutons à l’équation le genre dominant du cerveau de la personne (masculin /systématisation  féminin /empathie) pour mettre en évidence le nombre de possibilités de dialogues de sourds. La sagesse populaire nous invite à nous mettre à la place de l’autre pour communiquer, mais cela n’est pas aussi simple que cela. Se mettre à la place de l’autre implique que nous puissions disposer des mêmes acquis, ce qui est rarement le cas. Il ne faut pas prendre cette expression au pied de la lettre. Il s’agit plus tôt d’adopter une approche de communication qui tente de rejoindre l’autre dans sa dominante.

Ce que cela veut dire, c’est qu’il importe d’identifier le registre (lire l’intelligence) qui fonde l’expression de l’autre personne. Lorsque cela est fait, il devient possible de dialoguer. Par exemple un linguistique s’adressera à un logico-mathématique en adoptant une approche plus systématique (exemple: qui fait quoi, à qui, où, quand, comment, pourquoi). Le visuo-spatial abordera le logico-mathématique par le biais de la structure pour arriver à traiter des émotions et de la beauté. Ces exemples illustrent l’adaptation de la personne à toutes situations de communication et la maîtrise du cadre des intelligences multiples facilite ce travail.

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